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Ferrari F12tdf : La légende est de retour

3 ans après la sortie très médiatisée de la F12berlinetta, tout le monde attendant logiquement une évolution de la part de Ferrari. C’est désormais chose faite avec cette F12tdf, qui comme son nom l’indique, rend hommage à la 250 GTO victorieuse sur le Tour de France dans les années 1950.

Il n’y en aura pas pour tout le monde. Ferrari vient de lever le voile sur la tant attendue évolution de sa F12berlinetta, sortie en 2012. Elle s’appelle F12tdf, pour ‘Tour de France’, puisque le Cavallino a décidé de rendre hommage à sa 250 GTO du même nom. En 1956, Ferrari sort une version sportive de sa 250 GTO de série, destinée à concourir en Championnat d’Italie des voitures de sport. Très vite, elle fut engagée sur le Tour de France Automobile, pilotée par un certain… Lucien Bianchi, grand oncle du regretté Jules Bianchi et lui-même décédé en course automobile. Le belge, accompagné par Olivier Gendebien, remportera ce Tour de France : il n’en fallut pas plus pour que le nom ‘Tour de France’ soit accolé à celui de la 250 GTO Berlinetta. En 2014, Ferrari avait déjà proposé une version spéciale de sa F12berlinetta en hommage à l’époque ‘Tour de France’, d’un gros métallisé agrémenté d’une bande horizontale jaune sur le capot, portant le fameux numéro 152. Cette fois, le cheval cabré nous propose une vraie nouvelle version, commercialisée cette fois.

Ferrari F12tdf : Un moteur sous créatine

D’un historique jaune flamboyant, cette F12tdf est tout simplement hallucinante : au premier regard, elle vous scotche, tant son agressivité et sa finition sont mis en avant. Pas besoin d’en faire le tour pendant des heures, cette F12tdf est une vraie évolution de la Berlinetta, et ça se voit. Capot percé, ouïes redessinées, spoiler avant, diffuseur issu de la 458 Speciale : aucun doute, Ferrari a pensé à donner du plaisir à ses amateurs. Et ce n’est pas en regardant sous le capot que les italiens ont voulu nous faire changer d’avis : 40 chevaux de plus que la Berlinetta, pour porter le V12 à 780 pions! Ajoutez à cela les disques de freins de la LaFerrari (pour un 100 – 0 km/h en moins de 30 mètres, excusez du peu…), 110 kilos en moins que la version de 2012 et un nouveau système rendant ses 4 roues directrices, et vous obtenez le résultat final de cette F12tdf. Les performances seraient déjà au rendez-vous : elle est annoncée 2 secondes au tour plus rapide que la F12berlinetta sur le circuit privé de Ferrari, à Fiorano. Il faudra surveiller ses performances sur le Nürburgring Nordschleife, et la comparer à la M4 GTS dont nous vous parlions la semaine dernière.

Seulement 799 exemplaires produits

En 2013, le président de l’époque, Luca di Montezemolo, est en pleine tourmente. D’un côté, des résultats sportifs qui peinent à arriver : depuis 2007 et le titre de Champion du Monde de F1 de Kimi Raïkkönen, la Scuderia n’enregistre que quelques victoires de temps en temps, orchestrées par sa vedette Fernando Alonso. Pourtant, les ventes de la marque n’avaient jamais été aussi importantes : 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires sont à créditer au groupe cette année-là. Et pour cause, le patron avait pris une importante décision : limiter la production des Ferrari afin de conserver leur valeur dans le temps. Une idée de génie, que seuls mastodontes peuvent se permettre, et qui est actuellement toujours en vigueur, même si le groupe a été repris par Sergio Marchionne depuis. C’est ainsi que la F12tdf ne sera produite qu’à 700 exemplaires. Peut-être que dans quelques années, cette édition spéciale de la Berlinetta atteindra le même succès que son historique devancière, la 250 GTO, qui est actuellement la voiture la plus chère de tous les temps : en 2013, un passionné s’est offert LA ‘Tour de France’ pour… 28 millions d’euros! 

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