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Quelles sont les pires écuries de Formules 1 ?

L’histoire de la Formule 1 a été marquée par les succès d’écuries prestigieuses comme Ferrari, McLarren, Red Bull, Renault, Mercedes… Mais derrière ces noms glorieux on retrouve un certain nombre d’écuries qui ont plutôt brillé par la nullité de leurs performances au cours de la compétition. Voici un petit top 5 sur ces cancres de la Formule 1.

N°5 : Modena team

Derrière ce mystérieux nom se cache la marque automobile Lamborghini, l’illustre rival de Ferrari. En 1990, la marque au Taureau a décidé de s’engager dans la Formule 1. Pour cela les dirigeants de Lamborghini font appel à Mauro Forghieri un ancien de… Ferrari pour concevoir une voiture de course performante : une Lamborghini V12.
Le projet est ambitieux et prometteur et sera financé par un riche homme d’affaires mexicain :  Francesco Gonzales. Ce dernier est à la tête d’une holding appelée Glas. Seulement voilà qu’à une semaine de la présentation de la nouvelle écurie GLAS, Forghieri apprend que Francesco Gonzales est recherché par Interpol pour une présumée implication dans une affaire de trafic de drogue. Forghieri se retrouve avec une voiture de course fin prête mais sans financement pour se lancer. Heureusement il trouve un financement au dernier moment et c’est comme ça que l’écurie Modena Team voit le jour. Cependant l’histoire aurait été encore plus belle si les résultats sportifs avaient suivi. En effet, l’écurie Forghieri disparaît à la fin de l’année 1991 après un bilan nul : 16 courses, 0 points marqués et 0 pole position.

N°4 : Mastercard Lola

Toujours dans la catégorie des  » écuries feux de paille  » on retrouve Mastercard Lola. En 1996 Lola Cars annonce vouloir participer au championnat du monde de Formule 1 en 1998. Dans ce but, elle trouve un sponsor : Mastercard. Hélas, en 1997 Mastercard fait un caprice et exige que l’écurie participe au championnat du monde de Formule 1 la même année, soit un an plus tôt que prévu. Résultat, un échec cuisant et Mastercard quitte le navire en plein naufrage. On ne verra plus jamais Mastercard Lola sur les circuits de Formule 1.

N°3 : Stebro

Restons toujours dans la catégorie des  » écuries feux de paille  » avec Stebro. Cette écurie canadienne a participé à la saison 1963 de Formule 1. C’est sa seule apparition sur un circuit de F1. En effet sur les deux pilotes engagés, seul un a réussi à obtenir à temps sa voiture. Malheureusement pour ce dernier, il aurait mieux valu qu’il reste sans voiture, car il s’est illustré de manière négative en terminant l’une de ses deux courses à 22 tours du premier.

N°2 : Osella

Osella a été fondée en 1972 par un jeune ingénieur du nom d’Enzo Osella, un ancien de la maison Abarth. Après avoir fait ses débuts en Formule 2, Osella décide de se lancer dans la compétition mère de la course automobile en 1980. Malheureusement pour lui, ses monoplaces ne seront jamais performantes. En 10 ans et 172 courses, l’écurie réussit à ne remporter que 5 points.

N°1 : Andrea Moda

S’il ne devait en rester qu’un seul, ce serait Andrea Moda. A la base, Andrea Moda est une entreprise spécialiste de bottes de cowboy. En 1991, son propriétaire Andrea Sassetti s’offre l’écurie Colonie dont la saison de formule 1 a été médiocre. Sur la liste des exploits loufoques de l’écurie on retrouve une voiture qui fera 18 mètres sur les pistes en Espagne, un pilote obligé de vendre des T-shirt durant la compétition pour gagner sa vie, une bagarre entre Sassetti et ses mécaniciens pour cause de salaires impayés, des voitures sans moteurs lors du GP du Canada. A final, le Conseil Mondial décide d’exclure l’écurie de la compétition pour  » nuisances à sa réputation  ».

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