D’ordinaire assez accueillante avec son regard attendrissant, la famille Bugatti accueille un nouveau venu, le Chiron, et il donne le ton. Plus agressif au niveau du dessin de la face avant, il l’est tout autant sur le bitume. En aout 2017, le Chiron est devenu la supercar de production la plus rapide au monde. Avec à son volant un ancien pilote de Formule 1, Juan Pablo Montoya, elle a atteint les 400 km/h, puis s’est arrêtée, tout cela en 41,96 secondes.
Il sait que ce ne sont pas moins de 1 500 Ch qui son sous ses pieds.
Ce départ arrêté fut réalisé dans les règles de l’art, pour certifier ce chrono qui propulse la Bugatti Chiron dans un monde qui lui est unique. Car à son coté virile, ajoutons la pureté de ses formes. Sur la piste, véhicule à l’arrêt, on imagine le coeur du pilote battre à chaque accélération. Il sait que ce ne sont pas moins de 1 500 Ch qui son sous ses pieds. Toute cette puissance donne sa quintessence au moment du départ, quand, grâce au contrôle de traction, les roues ne patinent pas. Equipée d’un moteur W16 de 8 litres, le Chiron ne laisse aucune chance au temps. Avec ses 1600 Nm de couple, cette supercar n’aura besoin que de 3,112 kilomètres pour réussir le test.
Un concentré de technologie
Il faut dire qu’il s’agit aussi d’un concentré de technologie, avec pour exemple, la suralimentation en deux étapes. La symphonie est totale, quant au moment ou vous appuyez pied au plancher sur la pédale d’accélération et que les soupapes d’admissions s’ouvrent. Deux turbocompresseurs sont alors de suite disponible pour admettre un maximum d’air. Alors que la poussée est déjà fulgurante, deux autres turbocompresseurs s’activent à environ 3 800 tr/min. A 400 km/h, ce bijoux ne doit surtout pas s’envoler. L’aérodynamique joue alors un rôle important. C’est la raison pour laquelle celui-ci exerce l’équivalent de 900 kg sur la partie arrière.
Un dessin unique, faisant honneur à Carlo Bugatti
Tous les constructeurs automobiles ont leur propre identité de marque et Bugatti n’échappe pas à la règle avec le Chiron. Carlo Bugatti, architecte italien mort en 1940, a marqué son temps par ses oeuvres. L’art, les formes, la peinture, le design, tout ses codes faisaient sa passion. Aujourd’hui, on retrouve tout ce qui constituait son monde dans cette auto d’exception.
Design entrées d’air Bugatti Chiron
Une des courbes les plus spectaculaires du Chiron se trouve sur les parties latérales. Le design des entrées d’air en immense virgule part du bas de caisse, puis contourne les portes vers l’arrière, pour enfin terminer sa course au niveau du pare brise avant. C’est tout simplement beau.
Que dire de la partie arrière. Un diffuseur imposant, une double sortie d’échappement, un aileron d’1,50 m et surtout cette signature lumineuse en une bande unique, accentuant la largeur de l’empattement du modèle. Quant à la face avant, elle donne tout simplement le sentiment d’être sculptée. Le capot est fuselé, et les phares incrustés.
Le luxe et la sportivité on donc parfaitement trouvé l’équilibre dans cette robe gracieuse. La marque Bugatti a annoncé qu’elle ne produira le Chiron qu’au nombre de 500 unités. Peu de temps après l’annonce de ce record, l’auto de production la plus rapide au monde avaient déjà trouvé 300 acquéreurs.