Depuis octobre 2014 et l’entrée à la Bourse de New-York du groupe FCA (Fiat – Chrysler Automobiles), propriétaire de Ferrari, l’on savait que la marque de luxe de Maranello serait prochainement cotée. On en sait désormais plus sur cette entrée en bourse, prévue pour le 20 octobre prochain.
Un an après l’introduction en bourse de Fiat, c’est au tour de Ferrari d’investir Wall Street. La loi américaine prévoit un délai d’un an entre ces deux opérations, et comme l’avait annoncé le groupe FCA en personne, c’est le 20 octobre prochain que Ferrari devrait faire son entrée en bourse. Son PDG, Sergio Marchionne, prévoit de lever, grâce à cette introduction, 10 milliards de dollars. Avec 9% du capital de la marque à la vente, c’est en réalité 800 millions d’euros qui seront levés à l’introduction en bourse, avec une valorisation totale de 8,7 milliards d’euros, une fois les actions vendues. FCA, qui réaliserait là une belle plus value, va pouvoir lancer un développement important de certaines de ses marques aux USA, comme Jeep, Alfa Roméo, mais aussi Ferrari. En plein séisme du Dieselgate et avec les possibles difficultés que rencontreront Bugatti et Lamborghini, le moment est idéal pour régner en maître sur le continent nord-américain.
Ferrari : un business model parfait
Ferrari est surement la marque automobile la plus prestigieuse de tous les temps. Aux 4 coins du monde, dans n’importe quel contexte sportif, la sortie d’un nouveau modèle au cheval cabré déchaîne les passions, La simple vue, même, d’une Ferrari sur route ne laisse jamais indifférent, que l’on soit jeune ou plus âgé. Et en terme de business, Ferrari joue tout autant à la perfection. Avec un bénéfice net de près de 700 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros en 2014, la marque italienne est une des plus rentable de la planète. Souvent considérée par son propre patron comme étant plus proche du modèle du luxe que de l’automobile, tant le savoir-faire et l’exclusivité sont véhiculés par la marque, c’est ni plus ni moins de 7000 véhicules qui sortent des usines de Maranello et du circuit de Fiorano, chaque année. Ni plus ni moins, car le constructeur bride sa propre production. C’est Luca di Montezemolo, l’ancien patron du groupe, qui avait appliqué cette règle au début des années 2010 : une Ferrari ne doit pas être un objet commun, et en limiter sa production alimente sa splendeur. Le message est clair.
Derrière les chiffres, les intérêts
En commercialisant 9% des actions du groupe, Ferrari ouvre son capital pour la première fois de son histoire. Mais qui est, actuellement, à la tête du Cavallino Rosso? FCA (Fiat – Chrysler Automobiles) est l’actionnaire majoritaire. À hauteur de 90%, la famille Agnelli, au travers de sa holding financière Exor, dispose de 44,31% des actions de Fiat, au même titre qu’il dispose de la Juventus de Turin, ou encore de la société de production française Banijay. Les 10% restants de Ferrari appartienent au petit fils de son fondateur Enzo Ferrari, Piero Ferrari, lui-même vice-président aux côtés de Marchionne. Et la volonté de ces acteurs est claire : rester un fleuron de l’ultra luxe et conserver son identité italienne. D’où l’intérêt de cette entrée en bourse : en ne cédant que 9% de ses titres, le groupe FCA conserve pleinement la direction du groupe, mais maximise son profit. En période de grand chamboulement stratégique chez Fiat (le groupe, 5ème constructeur mondial, souhaite rentrer dans le Top 3 à moyen terme), cette rentrée d’argent « facile » est bienvenue.
Pourquoi recourir à MetaTrader 4 pour trader des CFD ?
L’épargne mondiale ne cesse de croître au fil des ans, se nourrissant même des diverses crises économiques ou sanitaires rencontrées. Cet afflux de liquidités est donc investi de différentes manières, comme le recours à la pierre, l’achat d’œuvres d’art ou encore la spéculation. Néanmoins, parmi celle permettant de remporter facilement et rapidement des gains, le placement en bourse est une bonne option.
Comme nous venons de le voir dans cet article, l’introduction de Ferrari en bourse est imminente. Il n’y a aucun doute à avoir sur le fait que ce nouvel actif financier sera plébiscité par les différents investisseurs. Si vous souhaitez investir en bourse, il vous faudra au préalable ouvrir un compte titres, ou recourir à un support adapté pour conserver vos actifs mobiliers. Si plusieurs types d’investissement et de placement existent, nous vous conseillons de vous intéresser aux CFD (contrats de différence). En effet, les CFD sont des produits sur lesquels vous allez investir en misant sur la valeur à la hausse ou à la baisse d’un actif sous-jacent.
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