289 personnes ont péri à la suite d’accidents de la route en France métropolitaine au mois de Septembre 2017.
On enregistre 45 victimes en moins par rapport aux chiffres de 2016. Merci aux mesures de sécurité routière !
Les certificats de sécurité routière
La délivrance du permis de conduire est conditionnée par l’obtention des certificats de sécurité routière : l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR), l’attestation de sécurité routière (ASR) et le brevet de sécurité routière (BSR). La première s’obtient au collège. Elle atteste les connaissances de base sur la sécurité routière après le suivi d’un enseignement sur ses problématiques. Idem pour l’ASR, à la différence qu’elle est attribuée aux personnes n’ayant pas reçu leur ASSR. Le BSR s’acquiert après des cours pratiques et théoriques. C’est un permis de conduire de véhicules cyclomoteurs qui peut être obtenu à partir de l’âge de 14 ans. Le BSR est maintenant connu sous l’appellation « permis AM ».
Les mesures de sûreté actuelles
Les mesures de sûreté participent à l’amélioration de la sécurité routière. Il s’agit de l’immobilisation du véhicule et de la mise en fourrière.
L’immobilisation du véhicule
L’immobilisation consiste à obliger le conducteur d’un véhicule à se garer. Les forces de l’ordre sont chargées d’immobiliser le véhicule de tout conducteur qui commet une infraction routière. Les infractions : conduite sous l’effet de stupéfiant, absence de permis, conduite en état d’ivresse, vitesse, téléphone au volant (y compris les écouteurs, oreillettes et casques), conduite sans permis et non-respect des distances de sécurité. L’immobilisation peut aussi s’effectuer en raison du mauvais état du véhicule en circulation. Passer outre cette obligation constitue un délit passible de 3 750 € d’amendes et de 3 mois d’emprisonnement. Le conducteur ne peut reprendre la route qu’une fois l’immobilisation levée, généralement après les résultats positifs d’un contrôle technique.
La mise en fourrière
La mise en fourrière se traduit par le placement d’un véhicule en fourrière. La plupart du temps, les forces de l’ordre mettent une voiture en fourrière à la suite d’un stationnement irrégulier. Mais les raisons sont multiples : perturbation du trafic, retard de la visite technique, passage dans des espaces naturels, etc. Cette disposition s’applique aussi après une immobilisation du véhicule au-delà de 48 heures. Une entrave au déplacement du véhicule entraine une amende de 2 750 € et 3 mois de prison. Le propriétaire peut intervenir avant l’enlèvement de sa voiture et non lorsque la procédure est déjà enclenchée. A savoir qu’il est possible de contester la mise en fourrière de son véhicule en adressant une lettre au préfet ou au procureur.
Les campagnes de sensibilisation
La Sécurité routière a commencé une campagne radio et affichage le 20 Octobre 2017 sur les dangers du téléphone au volant. Ce dernier est devenu l’un des principaux facteurs des accidents de la route avec l’excès de vitesse et de la conduite en état d’ivresse.
Les radars automatiques
Les amendes accumulés en cas d’infraction routière à l’aide des radars a permis de financer la lutte contre l’insécurité routière. Le rapport annexé au Projet de loi de finances a montré que 91,8% de ces amendes soit 845, 2 Millions d’euros ont servi à améliorer le trafic. Les 8,2 restants ont été affectés au remboursement de la dette publique.
Les prévisions pour l’année 2018
Emmanuel Macron a affirmé au début du mois de Septembre la prise de nouvelles mesures de sécurité routière avant l’année 2018. Sans apporter de précisions sur le sujet, les termes « lutte » et « prévention » qu’il a employés sont grandement significatifs. On pourrait alors s’attendre à la multiplication des campagnes de sensibilisation et de prévention ou encore à l’augmentation des amendes. Un renforcement des mesures de secours et d’urgence s’avèrera aussi nécessaire.