L’Union européenne (UE) a fixé comme objectif ultime l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050. Le pacte vert pour l’Europe a alors été créé. Il réunit plusieurs mesures conçues pour faire la chasse au CO2 dans l’atmosphère. Elles concernent plusieurs secteurs d’activité incluant notamment la filière automobile. Cette dernière vise à décarboner davantage. Découvrez ce qu’elle prépare pour atteindre cet objectif.
Vers l’adoption des véhicules électriques intermédiaires
Gabriel Plassat est aux commandes d’un programme ambitieux pour décarboner les transports. Il s’agit de l’XD Ademe ou eXtrême Défi. Le principe, c’est de promouvoir l’utilisation des véhicules électriques intermédiaires ou « Veli » dans les zones rurales et périurbaines.
De quoi s’agit-il ? Le « Veli » désigne un véhicule léger, qui se situe entre le vélo et la voiture classique. Idéal pour une mobilité individuelle plus écolo. L’Etat veut actuellement promouvoir leur conception par le biais du programme extrême défi.
Augmentation en nombre des voitures électriques à hydrogène
D’ici 2035, le nombre de voitures électriques à hydrogène (FCEV) pourrait aussi augmenter. Elles ont particulièrement brillé au cours des Jeux de Paris 2024. Les constructeurs pourraient multiplier les efforts pour créer des modèles plus performants. BMW a par exemple annoncé son partenariat avec Toyota. Ces deux leaders du marché de l’automobile travaillent ensemble pour lancer des FCEV de série en 2028.
Le développement de la filière a donné naissance à de nouveaux acteurs. Leur rôle consiste à faciliter l’adoption de ces moyens de transport économiques et innovants. En Essonne, l’entreprise Hyliko a par exemple créé un site d’alimentation dédié aux camions de marchandises.
Promotion de la pratique de la voiture partagée
Dans les grandes villes, la pratique de la voiture partagée existe depuis des années. Cette forme de mobilité présente de nombreux atouts. Moins de voitures en circulation, ça veut dire moins de pollution dans l’air. C’est déjà un point très positif.
Le covoiturage offre également des avantages économiques à de nombreux ménages. En effet, leur dépense en carburant va baisser. En outre, ils ne sont plus obligés d’investir dans un second véhicule peu utilisé ou utilisé sur une courte durée.
Pour couronner le tout, le covoiturage pourrait bien résoudre le casse-tête du stationnement. Elle pourrait aussi accroître la fluidité du trafic.
Augmentation des bornes de recharge
L’Etat encourage les conducteurs à passer aux véhicules électriques. Les constructeurs multiplient leurs offres. Mais ce n’est pas tout ! Ils rivalisent d’ingéniosité et œuvrent à proposer des produits innovants et de grande qualité. L’un de leurs défis ? Augmenter l’autonomie des voitures électriques.
D’ici quelques années, vous pourriez trouver sur le marché des modèles équipés de batteries plus performantes. Le réseau français de recharge va également s’étendre. Au moins 400.000 bornes supplémentaires seront placées dans différentes régions de l’Hexagone.
Utilisation de nouveaux matériaux pour réduire les émissions de carbone
L’industrie automobile pourrait aussi innover la technologie de conception. Les constructeurs se mettent au vert en s’intéressant de plus près à des matériaux moins polluants. Les plastiques recyclés et les fibres naturelles sont les plus exploités.
Les équipementiers ont également emboîté leur pas. Vous pouvez vous attendre à voir des revêtements biosourcés et des matériaux composites dans les habitacles. En d’autres termes, les acteurs de la filière automobile tentent de réduire au minimum leur empreinte carbone.