Avoir un véhicule sans permis (VSP), c’est avoir une liberté garantie, mais responsabilité obligatoire ! Même si votre engin ne dépasse pas les 45 km/h, il doit être assuré, comme une voiture classique. Voyons ensemble combien cela peut coûter et quelles options sont les plus adaptées selon votre profil.
Assurance auto pour une voiture sans permis : les règles du jeu
Assurer sa VSP, c’est surtout se protéger financièrement. Une seule petite erreur, et votre portefeuille peut vite souffrir.
L’indispensable responsabilité civile
Comme pour tous les véhicules motorisés, votre VSP doit être couverte par une assurance responsabilité civile au minimum. Pas d’assurance ? Les sanctions tombent et, en cas d’accident, les frais peuvent être salés.
Qui est concerné ?
Les voitures sans permis peuvent être conduites dès 14 ans avec le permis AM, ou par ceux qui ont perdu leur permis classique. Peu importe l’âge, chaque conducteur doit déclarer et assurer sa VSP avant de rouler.
Des formules proches des voitures classiques
Les assureurs proposent des formules similaires à celles des voitures classiques : tiers, intermédiaire (tiers + options), ou tous risques. C’est surtout l’usage et la valeur du véhicule qui déterminent ce qui vous convient.
- Formule intermédiaire : Vol, incendie, bris de glace, événements climatiques (grêle, tempête…), catastrophes naturelles
- Formule complète ou tous risques : responsabilité civile (dommages causés aux autres), dommages tous accidents (vous êtes indemnisé même si l’accident est de votre faute), vol, incendie, bris de glace, vandalisme, catastrophes naturelles, événements climatiques (grêle, tempête, inondation…), collision avec un animal, dépannage et assistance.
Ce qui influence le prix de l’assurance véhicule sans permis
Plusieurs éléments vont faire varier le coût d’une assurance pour votre VSP. Les analyser correctement, c’est la meilleure façon de trouver l’équilibre parfait entre prix et couverture. Cela vous évitera les mauvaises surprises en cas de pépin.
La valeur du véhicule
Une VSP neuve ou chère, c’est un vrai petit trésor aux yeux de l’assureur. Opter pour une formule au tiers sur une voiturette récente, en cas d’accident, vous risquez de payer les réparations de votre poche. Dans ce cas, un tous risques ou intermédiaire devient presque indispensable pour dormir tranquille.
Le profil du conducteur
Les jeunes conducteurs ou ceux qui ont perdu leur permis sont considérés comme plus « risqués ». Ainsi, la prime grimpe parfois sérieusement. À l’inverse, un conducteur expérimenté et sans antécédent bénéficie souvent d’un tarif plus sympa, même pour une VSP de valeur.
L’usage du véhicule
Si vous ne faites que de petites virées de temps en temps, votre portefeuille vous dira merci. Par contre, si votre voiturette devient votre partenaire de tous les jours pour le boulot ou les courses, mieux vaut penser à des garanties comme l’assistance 24h/24 ou la protection contre le vol et l’incendie. Sinon, gare aux mauvaises surprises !
La localisation
Les grandes villes ou zones densément peuplées sont statistiquement plus risquées : accidents, vols… la prime grimpe. Pour exemple, à Paris, une formule au tiers peut tourner autour de 50 €/mois, alors qu’un tous risques peut grimper à 120 € et plus. Dans les campagnes ou petites villes, les tarifs sont souvent plus doux.
Combien coûte une assurance VSP ?
Pour y voir plus clair, voici des fourchettes de prix observées en 2025 en France :
- Au tiers : 27 € à 60 €/mois, soit 300 à 720 €/an.
- Formule intermédiaire ou au tiers plus (vol, incendie, bris de glace) : 40 € à 80 €/mois, donc 480 à 960 €/an.
- Tous risques : 65 € à 150 €/mois, soit 780 à 1 800 €/an.
Bref, pour une voiturette sans permis, le minimum légal reste l’assurance au tiers simple. Mais si vous voulez dormir sur vos deux oreilles, une formule intermédiaire ou tous risques est souvent plus sage, surtout pour une VSP récente ou utilisée tous les jours. Avec des tarifs allant de 27 € à 150 €/mois, vous avez déjà une idée réaliste du budget à prévoir en 2026.


