Le malus anti-pollution fait exploser les recettes et devrait rapporter 347 millions d’euros à l’Etat en 2017.
C’est un véritable coup de massue pour les adeptes de gros bolides et voitures sportives. En effet, l’assiette du malus a « bondi de 50 % », selon les chiffres du cabinet AAA Data sur le premier trimestre 2017.
Concrètement, les acheteurs de 114, 384 sont soumis à cette taxe écologique. Un peu plus de 15 % des voitures neuves vendues en France sont visées, contre 10,8 % en 2016.
Le nouveau malus de 10 000 € qui concerne les gros bolides, notamment Porsche, Ferrari a été évalué à près de 17,6 millions d’euros depuis le début de l’année. Toutefois, les voitures d’autres constructeurs sont aussi dans le collimateur du malus. Chez Renault, le nombre a doublé et Peugeot compte 4 726 voitures soumises au malus depuis le début de l’année.
En outre, avec le bonus-malus – mesure qui prône l’utilisation des voitures électriques avec une compensation de 6 000 euros pour les acheteurs – le nombre de vente de voitures électriques a connu une hausse de 9 % depuis le début de l’année, soit 9 000 immatriculations. Néanmoins, ce chiffre ne représente que 1,37 % de part de marché en France.
Le ministère de l’Economie et des Finances (Bercy) est d’avis que cette opération est rentable. Selon son rapport budgétaire de 2017, une dépense de 320 millions d’euros est prévue pour le bonus. En somme, cela pourrait rapporter plus de 20 millions d’euros dans les caisses de l’Etat.