Le recours au marché de seconde main pour faire l’acquisition d’un véhicule s’est depuis deux décennies progressivement répandu dans toutes les strates de la société. Il n’est donc plus l’apanage des classes moyennes et populaires, comme c’était le cas auparavant. On trouve ainsi aujourd’hui une grande variété de modèles et de gammes à disposition et concerne tout autant les véhicules personnels que professionnels.
C’est ainsi l’opportunité de s’équiper à moindre frais par rapport à l’achat d’un véhicule neuf, mais pas seulement. En effet, la conjoncture économique actuelle, mais aussi l’encombrement actuel des circuits logistiques et certaines pénuries de composants dans l’industrie automobile, augmente l’attrait des véhicules d’occasion pour les acheteurs. S’y ajoute pour certains la prise en compte des enjeux environnementaux. Dans cet article, découvrez plus en détail pourquoi les véhicules d’occasion ont de plus en plus la cote, et pourquoi cette tendance devrait se confirmer dans le futur.
Faire des économies et s’adapter aux pénuries.
Le premier des motifs qui pousse de plus en plus de particuliers, mais aussi de professionnels, à acheter un véhicule d’occasion, reste et restera d’ordre économique. Qu’il s’agisse d’un véhicule principal ou d’usage secondaire, c’est la voie royale pour s’équiper en consentant un effort budgétaire moindre, sans pour autant sacrifier au confort et à la qualité. En effet, les véhicules neufs, pour la plupart, perdent vite de la valeur dès les premières années de circulation et de nombreux conducteurs qui, renouvellent régulièrement leur carrosse, les rendent ainsi disponibles pour les chasseurs de bonnes affaires.
De plus, avec la généralisation de cette pratique, nombreux sont les propriétaires de véhicules neufs ou récents à prendre un soin particulier à leur entretien et leur état dans l’anticipation de leur revente. Ce qui garantit par conséquent à leurs futurs conducteurs un carrosse fiable et toujours fringant ainsi qu’une bourse moins légère.
La conjoncture actuelle vient ajouter un attrait supplémentaire du recours au marché de seconde main. En effet, les soubresauts de l’arrêt généralisé de l’économie mondiale au plus fort de la crise sanitaire se font encore sentir et enrayent les rouages de multiples secteurs économiques, au premier rang desquels se trouve l’industrie automobile. Ainsi, des pénuries de composants essentiels à la fabrication des automobiles modernes, en particulier les semis conducteurs, ont fortement ralenti les lignes de production. Les constructeurs peinent ainsi à retrouver leur volume de production d’avant crise ce qui les empêche de satisfaire la demande de véhicule neufs, qui remonte en flèche.
Cette situation, accentuée par des dysfonctionnements dans la chaine logistique mondiale dont la résolution prendra encore quelque mois, a donc entrainé un allongement spectaculaire des délais de livraison des véhicules neufs, parfois supérieurs à six mois. Ce système de production tentaculaire étant complexe et fragile, la machine prendra du temps à redémarrer et les projections les plus optimistes ne tablent sur un retour à la normale qu’à l’horizon 2023, dans le meilleur des cas. Vous l’aurez compris, cela augmente l’attrait des véhicules d’occasion, puisque beaucoup de personnes ayant rapidement besoin d’un véhicule ne peuvent souffrir ces délais à rallonge, ils se retranchent donc sur l’occasion. Mécaniquement, avec une demande en augmentation non compensée par une offre stagnante, les prix ont de fortes chances de subir une augmentation dans les mois prochains. C’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas repousser votre achat pour ne pas subir cette hausse.
Pour finir, la préoccupation aux enjeux écologiques est l’argument final qui plaide en faveur des véhicules d’occasion. Car prolonger la vie des véhicules en procédant à un entretien minutieux qui diminuera leurs émissions nocives contribue à alléger le poids qui pèse sur les ressources naturelles.