Précurseur sur le marché de la voiture électrique haut de gamme, Tesla arrive en France et déploie 5 superchargeurs.
Le groupe de Palo Alto se lance donc à tatillon sur le marché français mais démontre sa volonté d’internationalisation. Dans la continuité de l’inauguration de sa première borne à Auxerre, le groupe à choisi déployer d’ici la fin de l’année plusieurs stations de charge. Les villes choisies sont: Nîmes, Aix-en-Provence, Macon et Chasse-sur-Rhône afin de couvrir la route vers la Côte d’Azur. L’entreprise s’est fixée pour ambition de déployer d’ici la fin 2015 près de 25 implantations dans l’Hexagone.
Ces stations de chargement permettraient aux possesseurs de Model S de recharger gratuitement leur véhicule à 80% en moins de 40 minutes. Notons que le véhicule de Tesla dispose de 400km d’autonomie tandis que les autres véhicules du marché sont en moyenne encore à moins de 150km.
Internationalisation et rentabilité, l’objectif à moyens termes du constructeur californien
Ce début en France est aussi marqué par l’annonce du lancement d’un second véhicule prévu pour début 2015, un SUV dénommé le Model X. Outre le marché Français, le constructeur souhaite s’attaquer à un marché très important, le marché chinois. Autre information importante, le groupe à d’ores et déjà ouvert ses brevets liés aux superchargeurs afin d’inciter les autres constructeur à utiliser cette technologie et donc attirer des véhicules vers ces bornes. Tesla souhaite donc jouer un rôle important sur le marché électrique et peut être s’imposer comme la station de chargement de référence, une idée que l’industrie pétrolière ne risque pas d’apprécier.
Des investisseurs confiants, mais…
Les investisseurs semblent très confiant pour l’avenir du groupe. En effet, malgré une perte de 74 millions de dollars en 2013, le titre Tesla affiche une valorisation équivalente à celle de Renault. Mais Tesla Motors n’a vendu que très peu de véhicules (22 500 voitures en 2013), le fondateur Elon Musk, vise lui pour cette année 35 000 ventes . Seul l’avenir nous dira si le modèle économique de l’entrepreneur américain est viable.