Audi Q7 e-tron : Performances en hausse, consommation en baisse
En pleine tourmente provenant de tous bords, Audi vient de présenter, il y a peu de temps, son nouveau Audi Q7 e-tron. Proposer une solution alternative pour consommer moins, telle est la promesse faite par Audi, à l’heure où le sujet doit être traité par le groupe Volkswagen AG.
L’Audi Q7 marche bien. Depuis son lancement, en 2006, il a tout de suite su prendre le bon sens dans son marché, en devenant l’un des best-sellers de la marque. Il était un temps où le SUV, ce segment qui fait des ravages aujourd’hui, n’en était encore qu’à ses balbutiements, et où il fallait bien que quelqu’un se lance dans l’aventure en premier. Audi en fit partie, en compagnie de BMW ou encore de Mercedes, et le Q7 venait introduire la gamme de la marque aux anneaux. Figure de proue de cette gamme, Audi en a par la suite décliné des modèles plus courts. Et puis, les années 2010 sont arrivées et, avec elles, des envies de consommations réduites et propres. Avec son système hybride e-tron quattro, Audi fait figure d’un des leaders du marché, et en profite pour équiper quelques modèles de ce système, comme par exemple sur l’Audi R8 II. Cette fois, Audi a décidé de s’attaquer à son dernier Q7, afin de lui proposer une solution de propulsion propre et plus économique. Et en pleine tourmente du Dieselgate et des possibles triches des constructeurs sur les consommations de carburant affichées, ceci pourrait être la première pierre de l’édifice du futur pour le groupe.
Audi Q7 e-tron : Est-ce que ça marche ?
Alors forcément, lorsque Audi nous annonce 1,7 litres de carburant consommé aux 100 km, le doute est de mise. Non pas que la confiance que nous avons, en tant que consommateur lambda, pour Audi est en chute libre. Non, il s’agit plus de mettre en relation les dernières révélations concernant les consommations de carburant truquées, avec cette nouvelle. Comment peut-on si peu consommer, lorsque l’on est un SUV de 2,4 tonnes et que l’on développe presque 400 chevaux ? Mystère et boule de gomme. Pourtant, force est de constater qu’Audi ne nous a pas menti. Grâce à une imposante batterie installée en lieu et place de la dernière banquette de siège, bloquant ainsi l’équivalent de 250 litres de capacité de chargement au coffre, les consommations annoncées sont respectées. En effet et si, bien sur, vous avez pris soin de correctement charger cette imposante batterie, l’Audi Q7 tournera sur un moteur électrique d’un peu plus de 130 chevaux, de quoi, forcément, limiter grandement les consommations de notre imposant SUV.
Disponible en Mars 2016
Maintenant, que consomme réellement cet Audi Q7 en cas de batterie déchargée ? Forcément, les chiffres ne sont plus les mêmes. Surtout si vous vous prenez pour un pilote de course et qu’au lieu de mettre en place une conduite coulée, vous vous amusiez à mettre le Q7 dans tous les sens. Toutefois, le Q7 est surprenant : avec une conduite posée, il n’a aucun mal à être sous la barre des 8l au 100 km, et ce même si il pèse tout de même 2,4 tonnes. Mieux, même, puisque équipé de ses suspensions pneumatiques d’origine, le Q7 absorbe une grande partie des pièges de la route, afin de contenir une conduite stable et sans changements brusques. Le Q7 e-tron, évolution notable de la gamme Audi donc, sera disponible au printemps prochain, puisque la marque d’Ingolstadt annoncé une mise en commercialisation à partir de mars 2016. Et pour 85 000 €, Audi frappe un gros coup : c’est moins cher qu’un BMW X6, et encore moins qu’un Mercedes GLS.
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Mercedes GLE : Le nouveau grand SUV de l'étoile
Après 2 décennies de suprématie totale de la part du Mercedes ML, la firme à l’étoile vient de sortir son nouveau grand SUV, le Mercedes GLE. Peu de changements mais une volonté claire de rester sur ce segment si particulier.
Un peu plus d’un mois après avoir remporté son second titre consécutif de Champion du Monde des Constructeurs en Formule 1, grâce à Lewis Hamilton et à Nico Rosberg, Mercedes est de retour sur le plan marketing avec son nouveau grand SUV. En 1997, lorsque Mercedes dévoile son ML, il s’agit du premier véritable SUV européen, qui faisait alors figure d’épouvantail face à d’autre Jeep ou Range Rover. Pourtant, et même si la demande n’est pas aussi forte qu’elle l’est aujourd’hui à cette époque en Europe, force est de constater que Mercedes réussit son coup à la perfection : c’est même un nouveau segment, finalement, qui se développe en Europe grâce à cette sortie. Depuis, les concurrents sont allemands et nombreux : Volkswagen Tiguan et Touareg, Porsche Cayenne, Audi Q7… Et Mercedes a voulu mettre un point d’honneur à rester l’avant-gardiste du SUV européen. Ainsi et pour épurer sa gamme, Mercedes a décidé de remplacer son traditionnel ML par le GLE, d’où la ressemblance extérieure importante. Ce qui change est légèrement caché.
Mercedes GLE : Légères transformations
Qu’on se le dise : le GLE n’est pas une révolution. En fait, les stylistes et les marketeurs de chez Mercedes sont pour le moins très intelligents. En effet, la norme Euro 6, qui impose depuis peu aux constructeurs européens de revoir leurs motorisations en termes de consommations, a imposé la firme à l’étoile de retoucher ses blocs. Du coup, plutôt que de proposer une version ‘upgradée’ du ML, Mercedes a trouvé plus logique de sortir carrément un nouveau SUV. De grandes ressemblances avec le ML sont parfois retrouvables, dans la mesure où l’idée de base était de garder l’identité du SUV, mais les consommations sont en nette baisse par rapport au ML. Dans le lot, le bloc GLE 500 e 4MATIC, développant l’équivalent de 449 chevaux, propose des consommations hallucinantes : entre 3,3 et 3,7 litres au 100 km ! Des informations à vérifier, bien sur, mais la performance reste remarquable.
Un SUV polyvalent
De plus, et afin de proposer un produit qui s’adapte autant sur route traditionnelle que sur des chemins cassants, Mercedes propose, moyennant quelques 2000 €, une suspension hydraulique qui permettra au GLE de s’aventurer dans les endroits les plus étriqués. Attention bien sur à respecter la machine : nous ne sommes pas ici en présence d’un réel franchisseur, et ses 2 tonnes pour 210 chevaux en version initiale sont la preuve exacte. En terme de tarifs, le GLE est cher : 59 900 € en début de gamme, soit 200 € de plus que l’Audi Q7, là où le BMW X5 sort… à 53 950 €. Autant le dire : Mercedes a cherché par là à conserver une image et un potentiel de développement Premium, à l’heure où l’automobile haut-de-gamme n’est que peu touchée par les difficultés du marché.
Dieselgate : Porsche et Audi concernés à leur tour!
C’est un nouveau rebondissement dans la terrible affaire du Dieselgate, qui frappe le groupe Volkswagen de plein fouet : Porsche et Audi, marques appartenant à Volkswagen, seraient elles aussi touchées par le scandale, au travers de certains de leurs moteurs.
Il n’aura pas fallu attendre éternellement pour trouver un lien de causalité entre l’affaire du Dieselgate, qui touche les moteurs 1.2, 1.6 et 2.0L TDI de Volkswagen, et les marques haut-de-gamme du groupe. En effet, l’EPA, l’agence environnementale américaine qui avait révélé au grand jour le scandale, accuse désormais officiellement le groupe allemand d’avoir également truqué les moteurs V6 3.0L qu’il commercialise. En d’autres termes, après avoir remis en doute le bien fondé des motorisations présentes dans les Polo, Golf ou autres Seat Ibiza, l’EPA s’attaque désormais… aux Porsche Cayenne, Porsche Macan, Volkswagen Touareg, Audi Q5 et A6, 7 et 8! C’est donc la douche froide pour VW, qui voyait déjà 11 millions de véhicules lui revenir entre les mains avec le Dieselgate “Version 1”. Sur le territoire américain, il s’agirait donc de plus de 10 000 véhicules supplémentaires touchés, puisque cette accusation ne toucherait uniquement que les véhicules du genre produits depuis 2014. C’est déjà mieux.
Dieselgate : Jusqu’où va-t’on aller?
Il y a quelques semaines, nous vous annoncions que Volkswagen réfléchissait à se séparer, éventuellement, de Lamborghini et Bugatti afin de subvenir à ses besoins. Hier, nous vous dévoilions les premiers spyshots de la Bugatti Chiron, preuve plus ou moins concrète du non abandon de la marque par Volkswagen. Toutefois, c’était avant que ce nouveau rebondissement éclate. Et si, en plus de Porsche et Audi, Bugatti et Lamborghini, voire même Bentley, étaient équipés eux aussi de ce logiciel de truquage de moteur? Cela paraîtrait invraisemblable pour une raison claire : si Volkswagen accepte de prendre ce pari sur les véhicules de tous les jours commercialisés par sa marque et par Seat, penser à truquer ses véhicules les plus prestigieux, dont certains dépassent le million d’euro à l’achat, relèverait du suicide. Cependant, la question mérite d’être posée : depuis que nous savons que Porsche et Audi seraient éventuellement impliqués dans cette affaire, le nombre de marques que possède Volkswagen qui seraient alors “propres” diminue de plus en plus. Au point de toucher la moto avec Ducati? Pourquoi pas.
Un fort soupçon de propagation
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette affaire n’aura pas fait du bien ni à l’industrie automobile, ni à l’industrie allemande tout court. Volkswagen, fleuron de la classe populaire allemande, vient par ce terrible scandale, de se tirer une balle dans le pied en public. Toutefois, la réaction du peuple allemand à ce sujet est intéressante à analyser. Consciente de la gravité de la tricherie appliquée par Volkswagen, le peuple allemand voue toujours un fort intérêt pour la marque et sa Success Story, accusant même… ses concurrents. Oui, en Allemagne, on en est persuadé : Volkswagen n’est que le premier groupe à avoir été démasqué. Outre-Rhin, l’on hésite pas une seule seconde à accuser Opel, BMW, voire même Mercedes, d’appliquer de telles mesures. Et pour cause, le logiciel de truquage en question est fourni par Bosch, fournisseur de 90% des constructeurs automobiles allemands. Alors oui, la question peut, là encore, se poser : si Volkswagen l’a fait, pourquoi les autres ne l’auraient pas fait. Et nous ne parlons pas des autres constructeurs européens, tels que Peugeot, Alfa Romeo ou encore Renault.
Maserati Levante : Un SUV pour grandir
Longtemps, Maserati s’est consacré à la production de véhicules ultra sportifs ou de berlines très luxueuses. En 2016, le Levante verra le jour, est deviendra le premier SUV de la marque au trident. Zoom sur un futur mastodonte du marché.
Annoncé de longue date, le Maserati Levante est sur la voie. Il sera disponible dès 2016 et est, pour la marque italienne, l’un des grands piliers de sa restructuration. Car Maserati ne se porte pas au mieux de sa forme : les années 2010 ne lui portent pas bonheur et malgré quelques sorties très intéressantes, les ventes du constructeur italien sont en baisse depuis quelques années, quand en même temps, ses homologues réussissent à faire exploser leur chiffre d’affaires. Il fallait donc se refaire une santé, attirer de nouveaux clients et redorer le blason de Maserati qui, pendant de nombreuses années, rivalisait avec les plus grands constructeurs. Qualitativement, on connait la capacité du Trident à produire de merveilleuses voitures, mais l’arrivée d’un SUV dans la gamme, le Levante donc, donnera surement un nouveau souffle à Maserati. Et c’est tant mieux.
Maserati Levante : Concurrencer pour régner
2015 est décidément l’année des SUV de luxe. Lamborghini avec l’Urus, Bentley avec le Bentayga… Autant de marques prestigieuses qui se lancent dans la production de SUV ultra haut-de-gamme. Bien sur, depuis quelques années, nous étions habitués aux Audi Q7, BMW X5 ou autre Porsche Cayenne, mais l’arrivée de ses nouveaux modèles redonnent une nouvelle image au segment. Avec le Levante, Maserati joue donc la carte du luxe et du clinquant. Pour le moment, aucune information n’a été délivrée au sujet de la motorisation, mais il y a fort à parier que Maserati propulse son engin avec une motorisation essence, en versions V6 350 chevaux et 450 chevaux, mais aussi avec une motorisation diesel, entre 250 et 340 chevaux. Une version hybride serait également à l’étude, mais encore faut-il qu’un tel dispositif soit intégré à un autre véhicule de la marque en premier lieu.
Une séance d’essais et des spyshots
Hormis le Kubang Concept, présenté dans divers salons en 2011/2012 qui posait clairement les premières bases du Levante, aucune image de la bestiole n’était disponible jusque là. Toutefois, on sait que Maserati a procédé à quelques essais de son SUV sur le fameux Nürburgring Nordschleife, en Allemagne. Et nos confrères de Motor1.com se sont amusé à photographier le Levante… plutôt discret! En effet et en toute logique, le Levante est apparu totalement camouflé, disposant même d’une toile en tissus sur l’arrière du véhicule! Les seules choses que nous pouvons distinguer sur ces clichés concernent la calandre : des phares effilés, une bouche très imposante et des prises d’air assez aérodynamiques, apparaissent clairement. Pour le reste, il faudra attendre : pas de Levante avant le Salon de Genève, en mars 2016.