Après avoir remplacé progressivement sa gamme depuis quelques années, McLaren a, cette année, été actif dans ses sorties. La 570S Coupé fait partie de l’actualité chaude de la marque, pour plusieurs raisons.
Si il y a bien un domaine dans lequel McLaren faiblit en 2015, c’est bien la Formule 1. Motorisé cette saison par Honda, qui effectue son retour dans la catégorie reine du sport automobile, après 20 ans passés sous le giron Mercedes, McLaren connait des résultats très insuffisants. Le problème, c’est que la Formule 1 est LE moyen de communication de la marque. Au départ, Ron Dennis, patron de la marque, avait lancé là McLaren F1 en complément de la version GTR, destinée… à la course automobile, et notamment à l’endurance. Rien ne présageait une carrière routière pour la firme de Woking, en Grande-Bretagne, et c’est donc tout naturellement que les performances sportives de la marque ont permis à McLaren de développer cette gamme. En 2015, il y avait déjà eu la 650S, dont notamment une version hommage au championnat Can-Am, que nous vous présentions il y a quelques jours. Mais en 2015, deux modèles importants ont été commercialisés : la 540C, d’une part, pour étoffer la gamme McLaren par le bas, et maintenant la 570S Coupé, dont l’objectif est d’ouvrir le marché et concurrencer les marques “grand public”, en plus de ses concurrents de luxe.
McLaren 570S Coupé : Un bijou supplémentaire
Clairement, il faut le dire : bien que plus abordable, cette 570S n’en est pas moins qualitativement poussée. Comme à son habitude, McLaren a fait les choses comme il le faut, et se permet de concurrencer non seulement Ferrari, Porsche ou Aston Martin, mais aussi Audi ou encore BMW, dont la distribution moins confidentielle permet de jouer les places d’honneur du segment. Dotée, tout de même, d’un V8 de 570 chevaux, pour une vitesse maximale estimée à 328 km/h, cette McLaren va vite et est clairement positionné dans le haut du panier des véhicules haut-de-gamme. Dotée de pneus plus étroits, en série, que les autres modèles de la marque, la 570S Coupé se veut même plus agile que ses grandes sœurs, même si elle est bien entendu moins performante. Il faut donc souligner une chose importante : malgré son prix attractif de 182 250 €, McLaren a voulu jouer la carte de la séduction auprès des passionnés de pilotage et de vitesse. Merci à eux.
Une voiture toutefois moins léchée
Avec cette 570S, donc, McLaren réalise l’opération parfaite : proposer de l’ultra sportif à coûts réduits. En terme de vitesse pure et dure, il est extrêmement difficile de départager la nouvelle née de sa grande sœur, la 650S. McLaren annonce quasiment une seconde de moins que Porsche sur le 0-200 km/h avec la 911 Turbo S! Dans ce cas-là, la question peut se poser : pourquoi acquérir la 650S, et non la 570S Coupé? Pour les finitions, tout simplement. Même si leurs châssis sont toutefois très similaires, la 650S dispose d’une carrosserie entièrement faite en aluminium, ce qui n’est pas le cas de la 570S Coupé. Egalement, pas de spoilers ni de touches agressives sur la 570S, histoire de bien les différencier. La plus grosse différence entre les deux reste toutefois sous la carrosserie : la suspension hydraulique de la 650S, lui procurant ce fameux effet “tapis volant” sur routes sinueuses et bosselées, est ici remplacée par une suspension de bonne facture, certes, mais bien plus rustre et moins qualitative. La copie rendue par McLaren reste excellente : avec un objectif de 4000 ventes d’ici 2017, la 570S pourrait devenir un des éléments clés de la réussite de Woking. En attendant, elle remplit parfaitement son rôle d’étendue de gamme et on espère la voir à de nombreuses reprises en France.
Longtemps, Maserati s’est consacré à la production de véhicules ultra sportifs ou de berlines très luxueuses. En 2016, le Levante verra le jour, est deviendra le premier SUV de la marque au trident. Zoom sur un futur mastodonte du marché.
Annoncé de longue date, le Maserati Levante est sur la voie. Il sera disponible dès 2016 et est, pour la marque italienne, l’un des grands piliers de sa restructuration. Car Maserati ne se porte pas au mieux de sa forme : les années 2010 ne lui portent pas bonheur et malgré quelques sorties très intéressantes, les ventes du constructeur italien sont en baisse depuis quelques années, quand en même temps, ses homologues réussissent à faire exploser leur chiffre d’affaires. Il fallait donc se refaire une santé, attirer de nouveaux clients et redorer le blason de Maserati qui, pendant de nombreuses années, rivalisait avec les plus grands constructeurs. Qualitativement, on connait la capacité du Trident à produire de merveilleuses voitures, mais l’arrivée d’un SUV dans la gamme, le Levante donc, donnera surement un nouveau souffle à Maserati. Et c’est tant mieux.
Maserati Levante : Concurrencer pour régner
2015 est décidément l’année des SUV de luxe. Lamborghini avec l’Urus, Bentley avec le Bentayga… Autant de marques prestigieuses qui se lancent dans la production de SUV ultra haut-de-gamme. Bien sur, depuis quelques années, nous étions habitués aux Audi Q7, BMW X5 ou autre Porsche Cayenne, mais l’arrivée de ses nouveaux modèles redonnent une nouvelle image au segment. Avec le Levante, Maserati joue donc la carte du luxe et du clinquant. Pour le moment, aucune information n’a été délivrée au sujet de la motorisation, mais il y a fort à parier que Maserati propulse son engin avec une motorisation essence, en versions V6 350 chevaux et 450 chevaux, mais aussi avec une motorisation diesel, entre 250 et 340 chevaux. Une version hybride serait également à l’étude, mais encore faut-il qu’un tel dispositif soit intégré à un autre véhicule de la marque en premier lieu.
Une séance d’essais et des spyshots
Hormis le Kubang Concept, présenté dans divers salons en 2011/2012 qui posait clairement les premières bases du Levante, aucune image de la bestiole n’était disponible jusque là. Toutefois, on sait que Maserati a procédé à quelques essais de son SUV sur le fameux Nürburgring Nordschleife, en Allemagne. Et nos confrères de Motor1.com se sont amusé à photographier le Levante… plutôt discret! En effet et en toute logique, le Levante est apparu totalement camouflé, disposant même d’une toile en tissus sur l’arrière du véhicule! Les seules choses que nous pouvons distinguer sur ces clichés concernent la calandre : des phares effilés, une bouche très imposante et des prises d’air assez aérodynamiques, apparaissent clairement. Pour le reste, il faudra attendre : pas de Levante avant le Salon de Genève, en mars 2016.